lundi 5 septembre 2011

MarcelDugnon : "La fosse à pieux"

Il veut changer sa casquette
Alors que les 8èmes de finale de la Bourinette Cup sont imminents, Marav'Mag a réussi à interroger un des manageurs à qui on ne peut pas s’empêcher d'associer son nom à la Cup. Nous voulons bien entendu parler de M. Dugnon, Marcel de son prénom, qui a accepté de s'éloigner un peu des organisations de cette coupe prestigieuse pour répondre à nos questions.

Marav'Mag : Bonjour M. Dugnon. Acceptez-vous de répondre à quelques questions ?

Marcel Dugnon : Pas de soucis.

MM : La Bourinette Cup, première du nom, bat son plein avec les 8e de finale qui sont imminents. En tant que fondateur et organisateur principal de cet événement national, quel est votre ressenti vis-à-vis du succès que cette compétition emporte sur le public et dans les médias comme notre journal ?

MD : Je pense que La Bourinette Cup (ou B.Cup, pour les intimes) a pleinement rempli son rôle: de la Marave, encore de la Marave, toujours plus de Marave ! Elle a permis à un grand nombre de Managers, près d'une centaine, de participer; elle a prouvé que les différences entre les Ligues n'étaient rien lorsque seul le talent compte ! Et avec les recettes publicitaires engendrées, je crois que je vais enfin pouvoir me payer une nouvelle casquette !

MM : Vous avez organisé la compétition de manière à ce que chacun ait sa chance. J'en veux pour preuve la défaite de nombreux favoris lors de ces 16e de finale, y compris vous-même. Comment vivez-vous cette sortie, à un stade que certains qualifient de prématuré, de votre propre compétition ?

MD : Bien que je me considère comme l'un des meilleurs Manager de mon époque - je suis obligé de dire cela, mes amis aussi lisent Marav'Mag...- je dois avouer que je ne peux que féliciter mon adversaire pour sa victoire. Être éliminé d'une compétition n'est jamais facile... Cependant, une fois engagé dans un match, je suis un Manager comme les autres. Être organisateur ne m'a conféré aucun super pouvoir -et les Brouzoufs investis par les organisateurs pour corrompre les arbitres sont gérés par Mr Potrin, qui m'assiste et a participé à l'organisation de la B.Cup au même titre que moi. D'ailleurs, il n'est toujours pas éliminé, John...?

MM : Cette première Cup a montré quelques failles dans son organisation dus aux nombreux forfaits qu'on connut les premiers tours. Avez-vous déjà prévu des changements pour la seconde édition ? Car il y en aura une n'est-ce pas ?

MD : Cette Bourinette Cup aura permis d'essuyer les plâtres. Nous prévoyons une fosse à pieux pour les Managers se désistant lors de la prochaine édition (ou un pilori, au choix...) et quelques aménagements de règles. En effet, il y aura une prochaine édition ! Mais celle-ci est loin d'être terminée et s'annonce des plus animées ! Et puis, c'est la première, donc ça compte ! La première fois reste toujours gravée dans votre mémoire, aussi imparfaite soit-elle. N'est-ce pas Barbara ?

MM : On a parlé récemment d'autres compétitions qui se dérouleront en parallèle de la Bourinette Cup. Ne craignez vous pas que ces potentiels évènements futurs réduisent la part de suivi des manageurs spectateurs envers votre compétition, ou même ne nuise à la Cup en ne laissant que peu de temps de repos entre chaque compétition ?

MD : Toute compétition est bonne à prendre : cela permet de hausser le niveau des Managers et pousse à l'excellence ! Comment ne pas s'en féliciter !? Pour le reste, une plus grande diversité ne peux pas faire de mal. Au moins, les participants et spectateurs futurs ne seront que plus attentionnés ! S'ils suivent la B.cup parmi pléthore de compétitions annexes, ce sera par choix, et non pas par dépit !

MM : Quels sont à l'heure actuelle vos meilleurs moments vécus lors de cette Bourinette Cup ? Et les plus douloureux ?

MD : Mon dernier match ! Tout y était : suspense, angoisse, frisson ! Match très serré qui m'a presque donné envie de me lancer dans une carrière de Batteur (le lanceur adverse méritait bien une bonne raclée !!!) J'ai aussi apprécié de nombreux autres matchs mais je vais éviter d'évoquer cela ici. Nous sommes là pour parler de moi non ? D'ailleurs, ai-je exposé mon programme en vue des prochaines... Comment ça ça n'est pas la question ? Je disais donc.... ... et puis... ... afin que... ... marche pas votre micro là...

Après avoir changé le micro, nous reprenons le cours de notre interview.
 
MM : Une dernière question, que l'on pose à peu près à tout les interviewés : qui voyez-vous vainqueur de cette première édition ?

MD: John Potrin voyons ! Je ne sais pas ce qu'il mes dans ses confiottes, mais je pense qu'il y a bien plus que des Picorons. Surtout sur les tartines beurrés -confiturées que ses batteurs avalent discrètement avant les matchs... Elios me semble bien partit aussi ! Je pense qu'il a toutes ses chances d'atterrir en finale ! Son équipe est formidable, ses Maraveux sont vifs... Non, ce n'est pas parce qu'il m'a battu que je dis ça...

MM : Merci d'avoir concédé un peu de votre temps pour répondre à nos questions. Avez-vous quelque chose à rajouter pour finir cet entretien ?

MD : Oui, je voudrais remercier tous les spectateurs, participants, organisateurs (John, Cana, Ducky) ainsi que tous ceux qui nous ont permis d'améliorer la B.Cup au quotidien (par leurs idées, critiques, MP, suggestions...) et surtout ceux sans qui tout cela n'aurait pas été possible: les picorons! Dîtes, je fais la première page au moins j'espère... 

Propos recueillis par Shkeil

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