vendredi 19 août 2011

Paroles d'outsiders (1/5)

Orneon aime les copines de Barbara
Votre Magazine vous propose une série en 5 épisodes dédiée à ceux qui ne sont pas sous les projecteurs mais qui se trouvent juste à côté. Ceux qui attendent leur heure, dans l'ombre. Nous avons posé 5 questions à 9 managers différents. Chacun avec son style, ses appréhensions, ses ambitions et ses rêves, nos interviewés se livrent sans concessions. Nous vous livrons, à chaque épisode, leur réponse à chacune de nos interrogations.

Marav'Mag : Comment gérez vous ce stress, toute cette pression et ces adversaires toujours prêts à vous arracher des points pour vous faire tomber en bas du classement voire en ligue inférieure ?
 
Orneon : Et bien je n'ai qu'un principe de base à La Bourinette : ceux qui désirent ardemment m'arracher des points verront autant de leurs propres dents se faire arracher. L'idée de leur maraver la gueule me redonne toujours le sourire, et par la même du poil de la bête ! Pour faire descendre le stress sinon, y a toujours la Shmoutz ou les copines de Barbara.
 
Shkeil : En me disant que je leur fait exactement la même chose. C'est toujours un soulagement de savoir que ce que nous font les autres, on leur fait également subir et en mieux. Après, si ils commencent à réussir, ça rend revanchard et on revient pour tout bourriner. Le stress, je vais sans doute commencer à le subir demain, quand je ferais officiellement parti des trente-deux concurrents à la première ligue 6 de l'histoire de ce noble sport.
 
Cana : Je prends sur moi ! Au début, je m'arrachais les cheveux sur chaque point perdu,  chaque erreur de placement, chaque cachet avalé de travers.  Mais bon, n'ayant plus de cheveux désormais je n'ai plus le choix. Je regarde d'où viennent mes erreurs et j'essaie de ne pas les refaire.  Et puis, heureusement qu'il y a le Schmoutz, une défaite de mes joueurs, c'est six tournées qui me sont payés !
 
Seremena : Je n'ai absolument aucun stress à gérer. Sans me vanter, je sais que je suis la meilleure de ma ligue, alors je ne vois pas pourquoi je stresserais. Jamais je ne tomberai plus en bas du classement, en ligue inférieure encore moins ! Pour qui me prenez vous ? Je suis Seremena, mince.
 
Draithak : Eh bien en faisant tout à froid, avec la concentration qu'il faut, prendre toute les décision qui s'imposent, bien gérer ses actions et brouzoufs pour les matchs important. Et les résultat suivent.
 
Talfos : Arrivé à ce niveau, le stress commence en effet à être important. Nous sommes une élite restreinte, sous les projecteurs. Le moindre faux pas sera analysé, et nos adversaires nous attendent tous au tournant. Et on a beau se dire que si nous sommes là ce n'est pas par hasard, se retrouver au milieu du gratin du sport est impressionnant. Cependant, ce début de Ligue m'a permis de retrouver une confiance que j'avais perdu après mon redoublement en Ligue 3. Je me retrouve en première position après un sans faute, et j'espère bien continuer sur cette lancée assez longtemps pour obtenir la qualification. La Ligue 5 marque surtout un tournant dans les enjeux : Deux managers qualifiés au lieu de trois, ça augmente sacrément la pression qui pèse sur nos épaules. Il faut être meilleur que 6 de ses adversaires ! La moindre erreur sera sanctionnée lourdement.
 
Ohko : Mon système de gestion est assez simple : avant tout j'évite au possible de recruter des maraveux alcooliques, donc toute la pression est pour moi (c'est agréable d'en siroter une bien fraîche en les regardant faire des tours de terrain). J'ai eu l'occasion de me frotter à des adversaires coriaces, c'est vrai, mais j'ai aussi perdu face à des équipes moins solides. Un match vous réserve toujours son lot de surprises, et tourner de l’œil à la simple vue de vos adversaires ne vous aidera pas à le gagner. Même face à un mur de brutes assoiffées de sang, je garde confiance et m'en tient à ce que je sais faire ; car tant que je peux espionner et pourrir l'adversaire, entrainer mon équipe et les couvrir de leurs petits accessoires hors de prix, tout baigne. Évidemment on ne gagne pas à tout les coups, loin de là. Mais le jeu serait ennuyeux autrement, non ?

Rorschach : J'ai des petits cachets pour lutter contre le stress, c'est ma chance ! Quand je les prends, j'arrive à me dire que mes adversaires ne me veulent pas tellement du mal. Ce qu'ils veulent surtout, c'est se faire du bien, à eux. Ouais, ouais, je ne cache pas qu'il y a des moments où la pression monte. Comme cette fin de précédente Ligue 4, où j'ai échoué d'un poil du... heu... d'un poil. Mais là, je prend de l'expérience. Sans oublier de compter pour faire mes hypothèses, l'essentiel c'est surtout de se détacher de l'enjeu. Tu joues ton match, tranquille. Tu donnes les meilleur de toi-même, tu fais le nécessaire pour qu'en face ce soit moins le cas. Après ça, qu'on gagne ou qu'on perde, on sait qu'on a fait de son mieux. C'est de l'énergie positive, contrairement au stress. Pas fou, hein ?
 
 Escalope : A mes débuts, j'avais l'habitude d'être angoissé pendant un match. Les joueurs étaient mauvais, le compte en banque de l'équipe vide, et le spectacle décevant. Tout pour passer un désagréable moment. C'est après avoir redoublé ma première Ligue 2 que j'ai trouvé le seul moyen de ne pas être stressé. En définitive, il suffit de battre tous ses adversaires, de gagner plein de brouzoufs et de caracoler en tête du championnat pour se sentir libéré de toute pression. En plus, mes concurrents admirent mes succès et me félicitent quand je les écrase. Je fais ça depuis 3 saisons désormais, et je me sens très bien dans ma peau de manager.

Propos recueillis par Findus

2 commentaires:

  1. Ou sont les autre pages?

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  2. Bonjour. Les 5 questions seront publiés en 5 articles différentes, en deux semaines. Sinon, c'était trop long ! Bonne lecture.

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