dimanche 11 décembre 2011

Concours Igor et Boris


Interview un peu particulière aujourd'hui dans votre Marav'Mag car à l'occasion de la conférence organisée en l'honneur d'Igor et Boris, c'est justement Igor qui va interviewer son ami de toujours, le truculent Boris dans les pages de votre magazine.


Pour plus de précision sur l’évènement, dont le Marav'Mag est le partenaire presse exclusif, il s'agit d'un Concours organisé pour célébrer les deux Héros Nationaux que des milliers de Maravionneurs écoutent religieusement chaque jour.

"- Bonjour Boris.
- Qu'est ce qui vous prend Igor. Nous sommes ensemble depuis ce matin. C'est comme votre régie au studio, y'a des branchements qui ne se font pas là haut Igor.
- Non Boris c'est pour l'interview.
- Hum. Admettons. Il faut que je vous réponde ?
- Passons Boris, vous n'allez pas commencer.
- Je ne commence pas Igor, je trouve ce concept complètement con. Je le dis. Allons, vous Igor. Vous, journaliste. Enfin y'a de quoi s'en payer une tranche.
- Mais je suis journaliste Boris. Tout comme vous.
- C'est vrai ça Igor, je n'y avais jamais songé en ces termes vous concernant. Mais à bien y réfléchir, vous pourriez en être un.
- Mais j'en suis un.
- Allons Igor. J'en suis un. Ne faites pas l'enfant. Vous aviez préparé des question après votre introduction originale Igor.
- Je savais que vous le prendriez comme ça. Reprenons. Bonjour Boris.
- Je passe mon tour Igor.
- Boris, on organise actuellement un Concours et une convention sur votre travail et celui de votre incroyablement compétent collègue, Igor, moi même.
- C'était vraiment obligé ça Igor ?
- C'est mon interview Boris, ne faites pas votre ronchon. C'est moi qui pose les questions.
- Justement, on pourrait peut être passer à la première ?
- J'y viens.
- Je vois.
- En êtes vous fier ?
- De quoi Boris ? C'est Barbara qui vous a raconté ? Vous savez aussi jolie soit elle il faut en prendre et en laisser dans ce qu'elle dit. Je reconnais qu'à ce jour Igor, j'ai surtout pris avec elle et vous avez beaucoup laissé. Allons je vous taquine Igor. Je ne vous savez pas aussi susceptible. Si je suis fier de quoi Igor ?
- D'avoir une convention et un Concours à votre gloire de votre vivant.
- Je préfère en effet que ce soit de mon vivant plutôt que posthume. J'en profiterai d'autant plus. Vous irez à la remise des prix Igor ? Barbara a accepté de m'accompagner.
- Je ne sais pas Boris mais c'est moi qui pose les questions.
- Pardon Igor. Vous nous avez commandé un petit quelque chose à grignoter. Pardon. Je ne parle plus.
- Merci. Boris êtes-vous vexé que l'organisateur ne vous ai pas retenu dans le jury ?
- Non. C'est avant tout une question de prix. Ce confiturier de malheur n'était pas prêt à payer le tarif. C'est de l’amateurisme dans le métier. Mais que voulez-vous Igor, quelques victoires et tous ces Managers se sentent pousser des ailes et des vocations.
- Merci de la transition Boris.
- Je vous en prie c'est mon métier.
- Bourinette justement. Nous nous apprêtons à commenter la Guerre de Clan, avez-vous un pronostic à faire ?
- Vous m'étonnez Igor. C'est une très bonne question. Oui, remettez tout de même vos chaussures, pas la peine de se mettre trop à votre aise. Dans un premier temps les Managers Chanteurs me faisaient forte impression mais leur mauvais début de tournoi m'a fait changer d'avis. Les Indignés me paraissent bien même s'ils font un peu trop de simagrée à mon goût. Il ne faut pas mélanger le sport et la politique.
- Comment voyez-vous le retour au grand jour des Tapissiers quand on connait le passé trouble de cette profession ?
- J'ai peur pour les murs de mon salon Igor. J'ai peur. Mais j'ai confiance en Ego 1er pour bouter tous ces fantaisistes de révolutionnaire à leur place au bas de la tour.
- Vous êtes dur Boris.
- C'est marrant que vous me disiez cela car figurez-vous que Barbara ...
- C'est bon Boris. Je pense que l'on va s'arrêter là.
- Ce n'est pas ce que vous pensez Igor, je vous assure. Nous étions chez moi pour prendre un dernier verre quand ...
- Merci Boris, je vous l'ai dit nous nous passerons du son si vous n'avez pas les images.
- Et bien justement c'est marrant que vous disiez cela parce justement ...
- Merci, stop.
- Igor ne faites pas le prude, allons reposez ce magnétophone et continuons. Vraiment Igor vous êtes vieille école parfois."


JohnPotrin



(Ndlr : Une idée ? Ou simplement l'envie de voir l'imagination de ces managers ? Toute participation est bienvenue ! Le concours est ouvert jusqu'au 2 janvier à cet endroit ! )

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